Le septième chakra est situé sur le dessus de notre tête; il contrôle la glande pituitaire. Sahasrara signifie « mille » en sanskrit. Ce chiffre se rapporte à la fleur de lotus aux mille pétales qui se situe au sommet de notre crâne, marquant la place de notre chakra de la couronne.

La pensée, la conscience cosmique, la compréhension et l’illumination.

le chakra du coeurLe chakra de la couronne représente le pinacle de notre évolution, car notre conscience cosmique, ou conscience universelle, réside en lui. C’est en fait notre lien direct avec l’univers. Nous quittons totalement le royaume de la physique pour entrer dans celui du spirituel.

Tous les autres chakras sont plus ou moins reliés à nos sens physiques. Nous avons pu remarquer tout au long de notre progression que cet attachement au matériel allait en diminuant. Il est facile de comprendre que le chakra de la base est plus fermement ancré dans la réalité matérielle que le chakra du plexus solaire ou les autres. Même le chakra du troisième oeil est relié aux yeux et bien que la vision soit en fait un processus mental plus que physique, c’est par les yeux que fonctionne celui-ci.

Dans le cas du chakra de la couronne, il n’existe pas vraiment de lien avec les sens; nous sommes maintenant dans le domaine strictement mental de la pensée. Ce chakra s’intéresse à la connaissance, qui s’avère un processus très complexe, car l’assimilation des connaissances fonctionne d’une façon un peu mystérieuse. Nous utilisons ce terme parce que nous ne savons pas exactement comment cette assimilation se produit. Nous savons qu’elle implique une corroboration entre la réalité extérieure et notre réalité intérieure, mais nous ne pouvons expliquer comment cela se produit. Pour illustrer ce que nous voulons dire, pensons au moment où nous saisissons une explication. C’est un peu comme si nous avions placé la dernière pièce d’un casse-tête, ce qui nous permet de voir finalement l’image en question. A ce moment, un sentiment de satisfaction nous envahit même si parfois l’information qui en résulte n’est pas agréable.

Notre cerveau est en fait comme un ordinateur qui traite les informations et les organise en modèle. Ces modèles forment le canevas de nos pensées. Toutes ces informations sont emmagasinées dans notre mémoire jusqu’à ce que nous en ayons besoin. Notre conscience nous permet de retirer l’information au moment voulu. Le degré de conscience est tributaire de l’attention que nous portons à quelque chose.

Par exemple, lorsque nous dormons, il se peut que nous parlions mais c’est un processus inconscient, car notre conscient est ailleurs. Notre réalité est pleine de données, d’informations, à un tel point qu’il est impossible de toutes les assimiler simultanément. C’est la raison pour laquelle nous ne portons attention qu’à une petite portion de celles-ci à la fois. Par exemple, lorsque nous lisons, nous concentrons notre attention d’abord sur le livre, à l’exclusion des bruits ambiants et de toutes les distractions; nous continuons en réduisant le faisceau de notre attention sur un mot ou une ligne à la fois afin de comprendre les informations qu’ils contiennent. Cela devient une spécialisation de notre conscience afin de pouvoir extraire les données efficacement. C’est le niveau de notre conscience intellectuelle qui nous permet d’accumuler des connaissances, d’apprendre.

A ce stade-ci, nous devons aller à un niveau plus élevé, celui de la conscience cosmique. La conscience intellectuelle, la partie qui s’intéresse aux informations matérielles, est contenue dans la conscience cosmique; elle forme une portion de celle-ci. Cette conscience est donc orientée vers le matériel, les choses, les relations; elle comprend aussi la conscience de soi. Cette forme de conscience limite son champ de vision afin de se concentrer sur quelques informations à la fois. C’est également la conscience qui pense, raisonne, apprend et emmagasine l’information dans la mémoire. Nous la nommons « conscience cognitive », car il s’agit de l’interface entre la réalité matérielle, nos chakras inférieurs et le chakra de la couronne.

Le deuxième niveau de la conscience cosmique peut être nommé « conscience transcendante »: c’est la conscience qui s’intéresse aux choses non matérielles, qui ne s’intéresse pas directement à nous. Ce niveau est celui de la compréhension qui ne se limite pas à l’information accumulée; c’est le niveau qui va au-delà de la spécialisation de la conscience intellectuelle. C’est là où naissent les théories et les idéaux, les nouvelles découvertes qui permettent à l’être humain d’évoluer et d’améliorerajna chakra son sort ainsi que celui de ceux qui l’entourent. C’est le niveau de la compréhension, de l’illumination. C’est le niveau qui nous permet de dépasser nos limites et de percevoir un futur improbable si nous nous fions aux informations déjà stockées. Ce type de conscience a permis à Jules Verne et à de nombreux autres penseurs de voir le futur bien avant qu’il se produise.

Avant d’aller plus loin, il faut revenir à notre conscience cognitive, celle qui emmagasine l’information et les connaissances, car c’est là que se trouve la clé pour ouvrir la porte de notre conscience cosmique. Nous savons tous que le cerveau est divisé en deux hémisphères, le gauche et le droit. Chacun d’eux est spécialisé pour certains types de travaux et de connaissances (rationnelles et intuitives). Le coté gauche du cerveau, le yang, contrôle le langage, la logique et les informations objectives; le coté droit, le yin, contrôle l’information non verbale, les aspects intuitifs et créatifs de notre conscience. ces deux cotés sont traditionnellement séparés et la majorité des gens tendent à favoriser une forme de pensée se rapportant à l’un ou l’autre des hémisphères.

Pour accéder au niveau de conscience supérieur, il faut d’abord synchroniser les deux hémisphères de notre cerveau, atteindre un équilibre qui accorde la même importance aux fonctions yin et yang de notre esprit. Pour ce faire, il faut pratiquer des activités qui favorisent cette union. Ces activités sont : la méditation, la répétition de mantras, taper à la machine à écrire ou sur le clavier d’un ordinateur avec ses deux mains (par opposition à écrire à la main) et toute autre activité qui implique une participation des deux cotés de notre cerveau.

À mesure que nous nous servons des deux hémisphères de notre cerveau, nous en venons, à recevoir plus d’informations provenant de l’intuition, et la partie logique de notre cerveau devient elle aussi plus consciente; elle est en mesure de mieux comprendre les informations et les modèles qui en résultent grâce au coté intuitif. Le contraire est aussi vrai: le coté intuitif peut accroître notre faculté de comprendre, d’analyser ce qui se passe. La méditation augmente notre niveau de conscience, mais elle n’accroît pas notre information; elle peut nous aider à la traiter mais c’est la conscience intellectuelle qui ramasse les données.

Tout est une question de perception; c’est le domaine de notre septième chakra. Les perceptions proviennent des sens, mais elles peuvent être fautives. Malgré tout, nous avons tendance à nous fier à elles au lieu de nous fier à ce qui se trouve à l’intérieur de nous. Nous accumulons de l’information dès notre naissance et nous érigeons un système de croyances autour de ces données. Nous les entassons, et toute nouvelle information doit passer par le filtre de ce que nous avons acquis précédemment. Nous formons nos opinions à travers nos expériences passées.

Comme notre culture est basée, si ce n’est ancrée, au niveau des chakras inférieurs, nous portons une très grande importance à ce qui se trouve à l’extérieur de nous. Nous avons appris à nous fier aux connaissances que nous acquérons dans les écoles, les universités, par opposition aux connaissances acquises intuitivement. Nous avons appris à nous fier à ce qui peut être prouvé scientifiquement parmeditation om des méthodes extérieures. Nous ne portons pas vraiment attention aux personnes qui s’instruisent d’elles-mêmes, car leurs connaissances ne portent pas le sceau de validation octroyé par une université.

Nous en sommes venus à douter des expériences que nous vivons personnellement. Nous cherchons à les faire valider par les autres comme si elles devenaient aussi plus réelles. Pourtant, à mesure que nous prenons conscience de notre septième chakra, nous nous rendons compte que la véritable validation provient de l’intérieur, du fait que nous pouvons personnellement faire l’expérience. Ainsi nous devons examiner l’édifice de nos croyances personnelles afin de voir si elles répondent à nos expériences ou si elles sont simplement le produit de la validation extérieure. C’est à partir de ce point que nous pouvons vraiment accéder au niveau supérieur de notre conscience, que nous pouvons transcender nos sens et notre corps afin de toucher l’univers.

C’est à travers la méditation que nous pouvons accéder le plus facilement à ce niveau, c’est en vidant notre esprit que nous pouvons enfin voir la lumière. La méditation unit les deux hémisphères de notre cerveau et lui permet de changer de fréquence, ce qui nous amène à un état de conscience différent. La méditation ne demande pas de faire des efforts pour atteindre un niveau de conscience supérieur, mais plutôt de lâcher prise.